BERTRAND DE LABBEY, CONFIDENCES D’UN PYGMALION

Depuis 20 ans, Bertrand de Labbey est à la tête d’Artmedia et de VMA, les deux plus puissantes agences artistiques d’Europe. Il est aussi producteur de concerts, administrateur du Festival de Cannes, de l’Académie des Césars, et gère la carrière de 900 artistes.
Voici ce qu’il pense de Carla Bruni-Sarkozy, de Johnny, de Biolay et de la jeune génération.
MAISON DE DISQUES, ALBUM, SCENE : Où EN EST CARLA ?
« Après avoir vécu l’expérience si particulière de 1^ère dame de France, elle termine son 4^ème album, qui sortira au printemps et sera suivi d’une tournée mondiale dès septembre. Pour ce qui est de sa nouvelle maison de disque, Universal et Wagram aimerait la récupérer. »
EN CE QUI CONCERNE LA MUSIQUE FRANCAISE, QUI VOYEZ VOUS PRENDRE LA RELEVE D’UN JOHNNY OMNIPRESENT :
« A part Benjamin Biolay, Thomas Dutronc et Bénabar ; très peu de nouveaux vont durer. Notre civilisation de consommation atteint un tel pic qu’elle dévore les carrières et ce sont paradoxalement ceux qui sont là depuis des décennies, de Hallyday à Sardou et de julien Clerc à Souchon, rejoints par Bruel, Jean-Louis Aubert et Marc Lavoine, qui tiennent toujours le haut du pavé. »
COMMENT FAIT-ON POUR QU’UN ARTISTE DURE ?
« C’est là que le travail de guide commence. Il faut le conduire à être sélectif, à se montrer rare. Comme disait Baudelaire : « Un artiste doit rester hystériquement fidèle à lui-même. » En clair : ne pas papillonner dans d’autres disciplines où beaucoup sont meilleurs. »

BERTRAND DE LABBEY, CONFIDENCES D’UN PYGMALION