LES PRIX LITTERAIRES, UNE MANNE POUR L'EDITION

Dans quelques semaines, les rayonnages des libraires auront revêtu leur parure d’automne, c'est-à-dire les rubans rouges sur les romans honorés des prix littéraires. Le bal ouvre aujourd’hui avec le grand prix du roman de l’académie française, puis le Femina le 5 novembre, suivi du Goncourt et du Renaudot le 7 Novembre.
Si les prix sont synonymes de prestige et de reconnaissances, ils sont surtout l’assurance de très bonnes ventes : effectivement, le tirage moyen est de 8 000 exemplaires, alors qu’un ouvrage couronné par le prix Goncourt peut se ventre à 380 000 exemplaires et 42 000 pour le prix Médicis.
Ce que gagnent les auteurs
La rémunération de base à 8% du prix de vente sauf pour les stars de la littérature pour qui la part peut grimper jusqu'à 20%. Il existe des contrats progressifs également, qui prévoient que la part de l’auteur passe à 10% si les ventes dépassent 50 000 exemplaires.
A cela s’ajoute le chèque reçu avec le prix. Les prix classiques sont très peu doté : 10 euros symboliques pour le Goncourt, plus pour le Médicis avec 600 euros. Les prix Décembre et de l’académie Française sont plus généreux avec respectivement 30 000 et 7 500 euros.
Ce que gagnent les éditeurs
Ce sont les grands gagnants : 21% du prix de vente de chaque livre leur reviennent directement. Les principaux prix littéraires étant très médiatisés, ils organisent des retirages anticipés pour que les lecteurs puissent trouver en rayon des librairies le gagnant d’un prix habillé de son bandeau rouge au lendemain de la proclamation.
Quelques chiffres
2 000prix littéraires sont décernés chaque année en France
900 000Euros c’est la plus grosse dotation pour un prix littéraire au niveau mondial : Le prix Nobel de Littérature

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