L’auteur s’attache à démonter les idées reçues sur le sujet dans son nouvel ouvrage Bio, fausses promesses et vrai marketing (Le Publieur Editions) : production, distribution, consommation, tous les aspects économiques et éthiques de cette tendance alimentaire sont passés au crible, et bien souvent fustigé dans ces pages.La préface de Jean de Kervasdoué, ingénieur à l’Institut national agronomique de Paris donne le ton : à propos de toutes les interrogations concernant la filière bio, selon lui, « Gil Rivière-Wekstein répond à ces questions et fait ainsi œuvre utile. Il passe de l’agronomie à la toxicologie, n’oublie pas les travaux de médecine, et notamment les recherches en nutrition pour démontrer que, étude après étude, non, il n’est pas prouvé que ces produits ont un quelconque effet bénéfique pour la santé ».
L’auteur tient à traiter de tous les aspects de cette problématique, à commencer par l’analyse économique de la filière bio : logistique lourde, faible production et emplois supplémentaires par rapport à l’agriculture conventionnelle. Ce qui expliquerait que le bio ne soit pas rentable en France (2% de la production agroalimentaire totale).
« Peut-on sérieusement prétendre que ce type de circuit commercial pourrait nourrir une population plus importante que quelques citadins nostalgiques des fruits et légumes du jardin potager de leur enfance ? »
Se posent également des problèmes de fond : « En achetant bio, le consommateur est convaincu de toucher le tiercé gagnant : meilleur santé, meilleur respect de l’environnement et solidarité envers la petite agriculture. Mais le bio peut il réellement tenir ses promesses ? » car « n’en déplaise à certains, l’agriculture biologique utilise bel et bien des pesticides » par exemple.
Le prix, le goût et les qualités de ces produits bio en matière de nutrition et de santé sont donc au cœur de ce perturbant traité iconoclaste, qui n’hésite pas à rappeler qu’en 2010, « selon le mensuel Que choisir, le panier bio serait 57 % plus cher que le panier conventionnel correspondant » ou à évoquer de multiples études montrant l’absence de différence de goût entre produit industriel et bio…
Bio, fausses promesses et vrai marketing (Le Publieur Editions)
SOURCE : LE FIGARO
http://legrandmorning.rtl2.fr/2011/03/manger-bio-presente-t-il-vraiment-des-avantages-.html
3 commentaires:
vaste question...
Bon vendredi Francis
Les lobbistes de l'agriculture intensive ont fait leur travail le bio n'est pas meilleur, ils n'ont bien sur pas analysé les traces de pesticides dans les deux cas .....et les engrais qui tuent la terre. Ils ne parlent bien sur pas du travail des Bourguiognons anciens chercheurs de l'Inra . Quand aux rejets de l'agriculture et le l'élevage intensifs ils ne l'ont pas non plus vu ils ne connaissent pas la Bretagne evidemment .....nous avons sous les yeux les effets des nitrates et la salade verte je leur donnerai à manger qunad ils passeront ils devraient trouver cela gouteux ....
meilleur qu'un produit sans engrais .
Ces déclarations peremptoires qui veulent casser les idées reçues sur une agriculture plus respectueuse de l'environnement en ne voulant voir que la rentabilité sentent bon Monsanto..
... ......et autres industries chimiques .
Alors les produits de l'agriculture controlée n'apportent peut être pas d'effets positifs mesurables mais il n'apportent pas non plus d'effets négatifs , il n'en est malheureusement pas de même des produits traités massivement .....et cela a été prouvé mais silence on est prié de laisser polluer la terre .....et faire de la rentabilité.
Bonne journée , bises Jacqueline
kikou p'tit loup
mis à part le prix parfois EXCESSIF de ces produits..je doute du bien fondé de la chose!
bonne journée et big bisouxxx baveuxxx
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