dimanche 20 mars 2011

Ile-de-France : Un Brassens libéré à la Cité de la musique

Une moustache, une pipe, une guitare sèche et un micro : quatre accessoires indissociables d’un des plus grands noms de la chanson française, disparu il y a trente ans déjà . Georges Brassens est à l’honneur jusqu’au 21 août à la Cité de la musique, à Paris (XIXe arr.), dans le cadre d’une exposition conçue par l’auteur de bande dessinée Joann Sfar et la journaliste Clémentine Deroudille. Intitulée Brassens ou la liberté, elle célèbre un double anniversaire, celui de la naissance, il y a 90 ans, à Sète, de l’auteur de La Mauvaise Réputation et celui de sa disparition, un soir d’octobre 1981, à Saint-Gély-du-Fesc, dans son Hérault natal, quelques semaines à peine après l’abolition de la peine de mort, l’un de ses grands combats politiques.


Victime d’une « vision réductrice »
L’exposition aborde les facettes moins connues du personnage. Un homme aux convictions libertaires fortes, pleinement assumées dans sa discographie très dense. Un bon vivant, « dionysiaque » et « viril », selon Clémentine Deroudille, ce qui ne l’empêchait pas d’être un bourreau de travail. « Depuis sa mort, Brassens est passé à la postérité, il fait partie du patrimoine de la chanson, il a été comme statufié et je ne suis pas sûre que c’est ce qu’il aurait souhaité », explique la commissaire de l’exposition. « J’avais envie de le rendre à nouveau vivant, que les femmes tombent amoureuses de lui, que l’on se rende compte de son côté anarchiste, pacifiste, « crade » et « mal assuré » qu’il cachait dès lors qu’il montait sur scène. » Car paradoxalement, Brassens l’anticonformiste aux textes engagés et satiriques, était déjà de son vivant applaudi par certaines des cibles de sa plume acerbe. Et trente ans plus tard, peut-être victime de cette « vision réductrice du personnage » qui en fait un simple chanteur à guitare, il enchante toujours ses admirateurs, quelles que soient leurs convictions politiques, leurs origines ou leur âge.
Au labyrinthe de photographies, archives sonores, pochettes de disques ou documents manuscrits – dont beaucoup d’inédits – viennent s’ajouter les illustrations torturées de Joann Sfar, grand fan de l’artiste, à tel point qu’il avait tenu à l’incarner dans son premier long-métrage, Gainsbourg, vie héroïque, récemment « césarisé ». Des dessins clairs et crus qui mettent parfaitement en lumière la virulence des textes du poète sétois
http://www.francesoir.fr/loisirs/culture/ile-france-un-brassens-libere-cite-musique-82188.html

5 commentaires:

binicaise a dit…

Fan de Brassens nous avions une grande partie de ses disques et certaines chansons n'étaient pas à l'eau de rose c'est certain ......
Bonne journée bises Jacqueline
Mon blog débloque toujours ......

SONYA a dit…

j'ai beaucoup aimé ce chanteur
bisous



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Anonyme a dit…

Bonsoir Francis,
Et dire qu'à l'école on apprenait des chansons de Georges Brassens.
J'espère que tu as passé une bonne journée, ici il n'a pas fait très chaud, la cheminée est allumée !
Gros bisous et bonne soirée
Danièle

francine a dit…

Bonsoir Francis
J'aimais beaucoup ce chanteur.
C'est vrai qu'il n'y a pas d'âge pour aimer un genre de chansons.
Je te souhaite une bonne nuit
Bises
Francine

papatte a dit…

haaaaaaaaaa BRASSENS..j'adorais! et j'écoute encore.
merci p'tit loup
bonne nuit
bisouxxxx baveuxxx