lundi 28 février 2011

Annie Girardot est décédée à Paris

Elle est partie paisiblement. Maman et moi étions à ses côtés», a déclaré Lola Vogel, petite-fille d’Annie Girardot.
L’actrice souffrait depuis plusieurs années de la maladie d’Alzheimer, révélée au public par sa famille en 2006 et dont elle était devenue un symbole, après avoir accepté de se faire filmer pour le documentaire «Ainsi va la vie», de Nicolas Baulieu.
Une grande actrice populaire
Elle était devenue un symbole de la maladie d’Alzheimer dont les ravages étaient apparus dans «Ainsi va la vie», documentaire de Nicolas Baulieu qui l’a filmée pendant huit mois. «Aujourd’hui, Annie ne sait plus rien d’Annie Girardot», concluait-il.


Née le 25 octobre 1931 à Paris, Annie Girardot entre au Conservatoire de Paris, après son baccalauréat et des études d’infirmière. Elle y remporte le premier prix de comédie en 1954, année où elle intègre la Comédie Française pour interpréter notamment «La machine à écrire» de Jean Cocteau.
Parallèlement, elle fait ses débuts au cinéma avec «Treize à table» de André Hunebelle, en 1955. Deux ans plus tard, elle quitte la Comédie Française, et se lance dans le théâtre de boulevard avec «Deux sur une balançoire», mis en scène par Visconti.
Après quelques films commerciaux, «Rocco et ses frères» toujours de Visconti (1960) lance véritablement sa carrière au cinéma. Jouant beaucoup, alternant grands rôles et films médiocres, elle s’illustre notamment dans «Le mari de la femme à barbe» (1963), «Dillinger est mort» (1969) de Marco Ferreri, «Vivre pour vivre» de Claude Lelouch (1967), ou encore «Mourir d’aimer» d’André Cayatte (1971).
En 1982, sa revue au Casino de Paris est un échec et, hormis quelques rôles remarqués - «Liste noire» (1984), «Partir revenir» (1985), «Comédie d’amour» (1989) - elle disparaît quasiment du grand écran au début des années 80.
Elle se consacre alors au théâtre avec notamment «L’avare» (1986), «Descente aux plaisirs» (1997), «Le 6ème ciel» (1998), et à la télévision avec de grandes sagas comme «Le vent des Moissons» ou «Orages d’été».
En 1977, elle est couronnée par le César de la meilleure actrice pour son rôle dans «Docteur Françoise Gailland» (Jean-Louis Bertucelli) puis, en 1996, par le César du meilleur second rôle dans «Les Misérables» de Claude Lelouch, après avoir été longtemps boudée par la profession.
En 2002, elle reçoit un nouveau César, celui du meilleur second rôle féminin pour «La pianiste» de Michael Haneke. La même année, le Molière de la meilleure comédienne lui est décerné pour «Madame Marguerite».
Annie Girardot était divorcée de l’acteur italien Renato Salvatori (décédé en mars 1988), le père de sa fille Giulia.
En 2006, sa famille avait révélé sa maladie d’Alzheimer, diagnostiquée deux ans plus tôt.
http://www.dna.fr/fr/a-la-une-web/info/4692794-Carnet-Annie-Girardot-est-decedee

7 commentaires:

Rvallou a dit…

Bonjour Francis
une grande actrice vraiment et des des dernières de sa génération.
Paix à son âme.
bisous
Val

francine a dit…

Bonsoir Francis
Et bien, je l'apprends là maintenant..
J'ai de la peine
Bises

Anonyme a dit…

Bonsoir Francis,
Elle avait un sacré tempérament, c'était une grande actrice, je l'aimais bien, une femme de caractère, entière et passionnée, touchante. Moi aussi ça me fait de la peine. Merci à toi de lui avoir consacrer ce post.
Gros bisous et bonne soirée
Danièle

SONYA a dit…

c'est l'année des artistes
les grands de ce monde nous quittent
gros bisous



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Fleurdelyss a dit…

Coucou Francis
Moi-aussi j'aimais bien cette actrice.
Merci pour ton message
Je te souhaite une bonne semaine
Bisous

Anonyme a dit…

Bonjour, Francis, moi aussi j'ai beaucoup de peine, une actrice, une femme que j'aimais bien
Merci à elle, elle nous a tant donné.
Je l'ai appris hier à la clinique
Paix à son âme
Bisous
Suzanne

Anonyme a dit…

Une grande actrice qu'était ANNIE , que certains producteurs avaient rejeté lors de l'annonce de la maladie.. Un reportage très poignant hier sur France 2 lui a été consacré..J'ai beaucoup de peine aussi, une femme sans strass et sans paillette qui est restée fidèle à son ' RENATO" jusqu'à sa mort..On ne l'oubliera pas!! pourtant " ELLE" avait tout oublié hélas la pauvre..
Merci pour cet hommage Francis, gros bisous

Lily